lundi 29 mars 2010

Qu'est-ce que le kung fu yi quan (ou da cheng quan)?



Le Da cheng chuan ou Boxe du Grand Accomplissement ou Da cheng quan, est un art martial contemporain fondé dans les années 40 par le maître Wang Xiang Zhai. Celui-ci aurait étudié le Xing yi quan auprès du légendaire maître Guo Yunshen avant de se perfectionner auprès de nombreux maîtres de cette école ainsi que de sa forme plus ancienne (le Xin yi quan) lors d'un voyage à travers toute la Chine qui dura plusieurs années.

Le Da Cheng Quan met en avant l'entraînement de l'esprit et de l'intention à travers l'exercice du Zhan zhuang ou "se tenir immobile comme un pieu". Les techniques sont peu nombreuses et se travaillent en lenteur lors de l'exercice du Shi li (essayer la force). Le but de l'entraînement au Da cheng quan est de développer la force dite "hun yuan li", une force multidirectionnelle permettant des réactions spontanées lors du combat.

L'enseignement de Wang Xiang Zhai, fondateur du Da Cheng Quan, se présente en 7 étapes, appelées les "7 portes du Da Cheng Quan". Lesquelles sont :

1. Zhanzhuanggong : le travail du zhanzhuang, soit la posture dite "du pieu", également connu en occident sous le nom de "posture de l'arbre". Cet entrainement est le plus long et le plus important. Il existe les postures symétriques, qui peuvent également être pratiquée pour le bien être, et asymétriques, lesquelles sont indispensables à l'étude de l'art martial.

2. Shili : Le travail des mouvements lents pour "tester la force". Il s'agit dans cette étape de trouver le mouvement qui permette un grand potentiel de force à moindre effort. Cet exercice se fait en position asymétrique statique.

3. Zoubu : Le travail des déplacements. Également appelé mocabu, qui signifie "déplacement en friction". C'est un travail de recherche des appuis les plus solides tout au long du déplacement en utilisant les mêmes principes que pour le shili. Par la suite ces deux étapes fusionent et donnent le shili en déplacement.

4. Fali : Le travail de la sortie de force ou de "explosion", qui est l'application du shili à vitesse réelle.

5. Shisheng : Le travail de "tester le son". Il s'agit dans cet exercice d'apprendre à distribuer la force dans tous le corps lors du Fali, d'unir l'intérieur et l'extérieur du corps.

6. Tuishou : Le travail de "poussées de mains" propre au Yiquan / Dachengquan. Il existe deux formes de Tuishou : à une main et à deux mains, cette dernière ressemble à la pratique du Sanshou du taijiquan.

7. Shizhan : Le travail des applications au combat et à l'auto-défense. C'est le travail des différentes techniques propre au Da Cheng Quan seul et à deux. La forme de travail à deux relevant du duanshou, le travail de contrer l'adversaire.


dimanche 28 mars 2010

Qu'est-ce que le kung fu yi quan (témoignage)?

Bonjour, je me permet de vous expliquer ce qu'est le yi chuan, car le pratiquant depuis maintenant six ans et ayant testé pas mal de sports et techniques de combats je pense que cette occupation est une des plus rationnelles pour celui qui cherche à améliorer ses conditions physiques et mentale, quel qu'en soit le but.

Le yi chuan, ou poing de l'intention est un style de kung fu ou wushu qui permet de surmonter ses faiblesses physiques et psychiques afin de maximiser son potentiel combatif et intellectuel.

Ce style de pensée, car cela va plus loin que le simple travail physique, permet de mieux vivre et plus longtemps.
Vous apprendrez à être à l'écoute de votre corps et à le dominer.

le but du yi chuan est de progresser globalement, c'est à dire que son corps soit en harmonie avec son esprit. le fait de combattre en championnat national n'est pas le but suprême du yi chuan mais juste une vitrine pour montrer ce que c'est, et un moyen pour les pratiquants de ce surpasser et de savoir où ils en sont, mais il y a bien d'autre moyen de ce jauger, comme les championnats de poussé des mains (sorte de lutte sumo)

Le club de Valenciennes où je suis moi même ceinture marron , travaille le yi chuan de façon à permettre une approche globale de ce mode de pensée.

Normalement dans un club normal de yi chuan, le travail serait basé uniquement sur le renforcement du corps et de l'esprit par des exercices usants et fatigants, qui bien que nécessaires, ne permettent pas aux non initiés de comprendre ce qu'est réellement le yi chuan.

Dans notre club le professeur essaye avant tout d'expliquer à quoi peut servir le yi chuan, en pratiquant diverse armes comme le bâton, la lance ou bien d'autres, en nous donnant des exemples trouvés dans la vie de tous les jours pour nous permettre d'appliquer le yi chuan à des situations n'impliquant pas forcement l'usage des poings.

Et depuis 6 ans que le pratique j'ai pu voir défiler toute sorte de personnes que le yi chuan interresssait lycéen, étudiant mais aussi chomeur, artisan, militaire, patron, ... Tout cela pour dire que le yi chan n'est pas une pratique réservée à l'élite ou tellement obscure que l'on ne peut y prendre du plaisir.

je concluerai en disant que les cours sont donnés à la salle du Hainaut à Valenciennes le lundi et le jeudi de 19h30 à 21 h (ce n'est pas grave d'arriver en retard, tout le monde a une famille et un travail).

samedi 20 mars 2010

Pratiquer le kung fu yi quan à Valenciennes

Les cours ont lieu à la salle du hainaut, à Valenciennes, de septembre à juin le Lundi et le Jeudi (19h30-21h00).

vendredi 19 mars 2010

Tui shou: La poussée des mains 2


Le tui shou (推手 pinyin : tuī shǒu Wade-Giles : t'ui shou, littéralement main poussante) souvent traduit en poussée de mains est un exercice lié au taiji quan dont le but est d'apprendre à écouter le partenaire, à travailler son équilibre, les esquives et les déviations des mouvements de l'adversaire.

Il existe des compétitions internationales de tui shou, ainsi que des compétitions en Chine.

Un des exercices de base est la forme (taolu) : peng lu ji an 棚擄擠按/棚掳挤按(棚 péng, abri, 擄/掳 lǔ enlever, 挤 jǐ tenir 按 àn,appuyer sur)

Pour exercer la sensibilité aux pressions et aux esquives, les deux partenaires se mettent debout l'un face à l'autre, celui qui bouge un pied est le perdant. Le but est donc toujours de garder l'équilibre, le dessus sur l'adversaire. Comme en taiji quan, il ne faut jamais utiliser la force, celle-ci pouvant être utilisé par l'adversaire.

Tuishou par Maitre Cui Rui Bin
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